Voici la Bande Original du court métrage "La Boîte", dans lequel je faisais aussi partis de l'équipe de réalisation :
www.youtube.com/watch?v=CrjjY3PwKe8&t=29s
Voici quelques infos : Pour mieux comprendre les musiques et le court métrage.
La première musique, celle d’ouverture du film, est un mélange entre différents instruments de différentes nationalités, comme une flûte indienne, un orgue d’église, des percussions balinaises. Un morceau calme, sombre mais pas forcément stressant, pour une ouverture en douceur.
La seconde musique, moins calme et plus stressante, arrive lorsque qu’un des personnages se perd dans les méandres de l’obscurantisme religieux. Cette musique provient d’un mixe entre deux idées : celle de Manon d’utiliser un piano dans les graves, et celle de m’inspirer d’un rythme assez étonnant, un peu spécial, il s’agit d’un rythme en 7/4. D’habitude, la musique est divisée en mesure, comportant dans chacune un nombre de temps définis. Ce rythme, quant à lui, mixe deux temporalités : l’une en 4 temps, habituel, et une autre en 3 temps, elle aussi pas mal utilisée, notamment pour les valses. Mais c’est le mixe entre les deux (4+3) qui rend ce rythme décalé et étrange. C’est un rythme assez utilisé par un grand compositeur que j’admire, Hans Zimmer. Au niveau de l’instrumentation, j’ai choisi un piano lui aussi étrange, dans les graves, avec même une légère saturation au niveau des basses par moment. J’y ai rajouté quelques effets et quelques instruments pour compléter le tout. Nous trouvons dans ce morceau le Leitmotiv du film. (Un thème revenant plusieurs fois, désignant, ici, l’obscurantisme religieux, joué au piano). Cette musique revient une deuxième fois lorsque l’obscurantisme réapparait, à la fin du film.
La dernière musique est celle du générique, mélange de cette superbe flûte indienne (décidemment ce TPE m’a permis de découvrir des instruments) et d’un piano bien plus classique. Ici le Leitmotiv revient, mais dans une autre tonalité, moins dissonante, moins étrange, avec tout un assortiment de note en plus, le rendant moins brut. Nous nous trouvons à la fin, dans la résolution du problème… Ou pas. La présence du thème de l’obscurantisme, même rendu plus mélodieux, est peut-être un indice pour nous dire que ce n’est pas forcément fini, il faut continuer le combat. L’obscurantisme religieux peut se cacher derrière des formes multiples, même les plus anodines…